Depuis le mois de janvier 2019, la Fondation Djigui exécute un projet dénommé « projet d’appui à la mise en oeuvre de la résolution A/RES/67/146 de l’ONU visan...
Dans la dynamique d’approfondir ces stratégies novatrices à travers des actions ciblées et une réponse plus globale de la question, il est indispensable d’élaborer un plan national de lutte contre les MGF. Pour
ce faire, il convient de mener une analyse situationnelle, de proposer à terme un draft de ce document.
L’éradication des mutilations génitales féminines dans le monde est un défi qui
reste à relever tant la pratique résiste aux différentes stratégies de lutte élaborées
jusque-là. En Côte d’Ivoire, les résultats de l’Enquête à indicateurs Multiples 2016
(MICS5) intitulée « Situation des femmes et des enfants en Côte d’Ivoire », indiquent
que 36,7% des femmes ont subi une Mutilation génitale Féminine avec des disparités
importantes dans certaines régions comme l’ouest 62,1% ; le nord-ouest 75,2% ; le
nord 73,7%.
Le respect des droits humains, la promotion de l’esprit de coopération et
l’indépendance financière des femmes sont les valeurs que promeut l’initiative de
lutte contre les mutilations génitales féminines dans les localités de Sokoro,
Ouaninou et de Gbéléban. Les mutilations génitales féminines constituent une
atteinte aux droits fondamentaux de la femme, dont le plus précieux est le droit à la
vie.
L’approche méthodologique a consisté à réaliser la revue du narratif du projet et des activités
planifiées, à conduire des interviews individuelles et de groupes (Focus group) et à observer la
mise en oeuvre de certaines activités. Ces différentes sources d’informations et méthodes de
collecte ont permis de réaliser la triangulation afin de s’assurer de la fiabilité des informations
recueillies.