Le document de politique nationale pour les soins et soutien aux orphelins et autres enfants vulnérables du fait du Vih en Côte d’Ivoire (Oev), est en actualisation depuis le 25 septembre à Yamoussoukro.
Selon Dr Solange Améthier, directrice du programme national Oev, après sept ans de mise en œuvre sur le terrain, il est nécessaire de procéder à la révision dudit document afin de prendre en compte les avancées dans certains domaines de la prise en charge de ces Oev au plan international. Il s’agit notamment de la prise en compte de l’objectif 90,90,90 de l’Onusida qui vise une génération sans Sida, la nouvelle définition de l’Oev, le processus de l’amélioration de la qualité des services offerts à ces Oev, de la prise en compte de l’approche famille et la restructuration des centres sociaux.
Dr Améthier n’a pas passé sous silence les réelles difficultés rencontrées dans la prise en charge des 476 391 Oev que compte la Côte d’Ivoire à ce jour. Notamment le manque de personnel, l’insuffisance de financement et des structures.
Elle en a profité pour dire merci au gouvernement américain à travers le Cdc /Pepfar, et aux partenaires techniques et financiers qui appuient le Pn-Oev à hauteur de 87%.
L’actualisation du document de politique nationale s’inscrit donc dans la dynamique de développement du cadre stratégique de protection de l’enfant, à travers le Plan stratégique Oev 2016-2020. Plan qui met l’accent sur l’autonomisation des familles à l’effet de leur permettre de prendre en charge les Oev.
Pour sa part, Dr Ouédraogo Laïssa, directrice pays de Cdc (agence américaine de centre de contrôle et de prévention des maladies) a salué la franche collaboration tissée depuis 2005 avec le Pn-Oev, avant de réaffirmer la poursuite des appuis de sa structure à la Côte d’Ivoire, dans sa lutte contre cette pandémie.
Comme l’a souligné Dr N’Guessan Kouamé, chef de cabinet du ministre de la femme, de la protection de l’enfant et de la solidarité qui a ouvert l’atelier, les Oev sont pour la plupart confrontés à des problèmes multiformes, qui mettent à mal leurs droits les plus élémentaires. À savoir la santé, l’éducation, la nutrition, la protection.
Il a enfin engagé les participants à une grande assiduité afin de ressortir un document qui répond aux attentes du gouvernement ivoirien.
N’DRI CÉLESTIN, journaliste à frat mat