RAPPORT D’EVALUATION A MI-PARCOURS Décembre 2021

Les chiffres nationaux des mutilations génitales féminines dans le grand nord ivoirien en général et dans les 3 régions spécifiques participent de la construction de la pertinence du projet. Depuis une dizaine d’année en effet, l’Etat et ses partenaires internationaux engagés dans la lutte contre les violences basées sur le genre en général et contre les mutilations génitales féminines en particulier dressent la situation alarmante du phénomène dans le nord du pays. Par ailleurs, les conclusions des études les plus significatives menées dans ce domaine concluent que la sensibilisation reste l’arme la plus efficace pour impulser le changement de comportements et de
représentations au sein des populations. L’accès des femmes à des ressources de financement d’activités génératrices de revenus participe de l’émancipation de cette catégorie dans des localités dominées par l’économie de plantation. Les associations villageoises d’épargne et de crédit constituent une option de poids dans l’aide au
développement des femmes. Ce faisant, la lutte pour l’abandon des mutilations génitales féminines est un projet intégré puis qu’il pense à la fois la santé physique, l’émancipation économique et l’indépendance culturelle (en termes d’acquisition de compétence en lecture et en écriture) de la catégorie femme en milieu rural.

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