Six jours d’intense vérification de l’âge de l’enfant et sa filiation avec le parent demandeur à travers des audiences foraines. Les autorités administratifs à la tâche ; sous-préfet, procureur, greffier, président du tribunal avec à leur côté, la Fondation Djigui et l’ambassade du Canada.
Tous, unis pour donner leurs droits à 571 enfants, dans la localité d’Ayamé, encore dans la petite enfance, ou en âge d’aller à l’école ou encore dans l’adolescence ; le droit d’être reconnu comme citoyen à travers une déclaration à la naissance.
Le mercredi 13 janvier 2016, ce droit leur a été octroyé par la remise de leur acte de naissance à la mairie d’Ayamé. Mais c’est le lieu d’interpeller les parents quant à leur responsabilité et devoir envers leurs enfants parce qu’ »un enfant non déclaré est comme un fantôme » remarque relevée par l’ambassadeur du Canada Patricia Mc Cullagh. L’accès à l’éducation scolaire, la protection en cas d’abus, les projets en faveurs des enfants, l’accès à des soins gratuits, ne peut être effectives que lorsque les enfants auront été déclarés auprès des autorités compétentes.
La Fondation Djigui soucieuse de l’importance relative à un extrait de naissance, donne la latitude à ces enfants de pouvoir jouir pleinement de leur droit. Une action à pérenniser et étendre sur tout le territoire national parce que en Côte d’Ivoire, se sont plus de 2.000.000 d’enfants qui n’ont pas été déclarés.