Les 4 et 5 février 2015 se tiennent un atelier national sur la mise en œuvre de la résolution A/RES/67/146 sur l’intensification de l’action mondiale visant à éliminer les Mutilations Génitales Féminines (MGF). La salle de conférence de l’hôtel IVOTEL a servi de cadre à cette cérémonie.
Le coup d’envoi pour débuter l’atelier national a été donné par le Ministre de la Solidarité, Famille, de la Femme et de l’Enfant (MSFFE). Cet atelier vise à contribuer à l’intensification des efforts pour l’élimination des MGF à travers la mise en œuvre des résolutions A/RES/67/146 et A/RES/69/150 des Nations Unies. Une table ronde installée avec tout au tour d’imminente personnalité. 40 personnes bien installées avec à la table d’honneur le Ministre de tutelle Anne Ouloto, à sa gauche la 1er vice-présidente de l’assemblée nationale et à sa droite l’imam Cissé Djigui.
Les chefs traditionnels et religieux, les représentants des ONG et des corps médical et juridique, journalistes et représentant des différents partenaires UNFPA et No Peace Without Justice ont été conviés à cette importante rencontre. Le décor est planté avec de part et autre de la salle des banderoles expressifs de l’activité.
Une image parlante de l’excision avec en avant plan une scène d’excision marqué par une croix rouge pour ‘‘non’’ à cette pratique. Un non à l’excision réitéré lors des différentes interventions dont celle de l’imam Cissé Djiguiba Président du Conseil d’Administration (PCA) de la FONDATION DJIGUI, et de la Ministre de la Solidarité de la Famille, de la Femme et de l’Enfant (MSFFE) en la personne de Anne Ouloto.
C’est sous des regards intéressés Cissé Djiguiba a incité à un travail en synergie pour venir à bout de ce fléau. L’application des lois ne saurait se faire sans l’apport des hommes de droit et celui du gouvernement. Quant à la Ministre, elle a salué l’implication de la FONDATION DJIGUI dans la lutte acharnée contre les MGF ‘‘merci pour votre forte contribution et celle de vos partenaires, à l’adoption, le 20 décembre 2012 de la Résolution 67/146 par l’Assemblée Générale des Nations Unies contre les Mutilations Génitales Féminines’’. Et la mise en place de ‘‘cet atelier est une opportunité de partager sur les MGF’’ et ‘’de renforcer les capacités des participants pour un savoir faire et un savoir faire faire’’, ajoute-t-elle. La ministre termine en disant avec conviction que ‘‘ la pratique de l’excision sont sans fondement religieux, c’est un acte païen et barbare’’.
C’est pourquoi Alvida Jablanko de No Peace Without Justice a signifié que ‘‘ les Nations Unies sont en avant-garde de l’éradication des MGF’’. Et l’ambassadeur d’Italie de signifier l’implication de son pays à travers différents actions de lutte contre les MGF. Le premier vice présidente de l’assemblée nationale, Sarah Fadiga, de réitérer les félicitations à l’endroit de la FONDATION DJIGUI. Mais ‘‘ malgré les tentatives pour l’éradication des MGF, des millions de jeunes filles subissent l’excision’’ relève la vice présidente.