Qui somme nous ?
Créée le 04 décembre 2001, la FONDATION DJIGUI LA GRANDE ESPERANCE est une organisation non gouvernementale à caractère social. Elle vise essentiellement à contribuer à l’amélioration du bien-être des populations.
La création de la FONDATION DJIGUI LA GRANDE ESPERANCE repose sur les axes idéologiques suivants : Foi, Solidarité et Développement.
La foi est nul doute la fondation à partir de laquelle nait le rêve. Elle guide, oriente, éclaire et libère.
La solidarité est l’expression de ce que la valeur de l’individu réside essentiellement dans sa capacité d’action lui permettant de rester en harmonie avec les autres. Ce qui explique son rôle dans le soutien et la cohésion de la communauté.
Si le développement consiste à passer d’un stade à un état avancé, alors il ne peut se réaliser pour toute nation et toute société que par la conjugaison et l’assemblage des données susmentionnées.
Nous souhaitons un monde où règne la paix, la justice, l’amour, la solidarité. Chaque peuple, chaque individu partage avec son prochain son avoir, son savoir-faire et son savoir-être. La FONDATION DJIGUI LA GRANDE ESPERANCE se veut à terme une structure internationale de promotion de la dignité humaine par l’assistance, l’entraide et la solidarité aux personnes en situation difficile.
ORGANIGRAMME ET CADRE INSTITUTIONNEL
Mission & objectifs
Éducation et Sensibilisation
Renforcement des Capacités
Lutte contre les Pandémies
Élimination des Violences Basées sur le Genre
Réduction de la Pauvreté
Soutien aux Orphelins et Enfants Vulnérables
Mission :
Notre mission est articulée autour de plusieurs piliers fondamentaux, à savoir :
Mobilisation des Ressources
Président-Fondateur
Imam CISSE Djiguiba Abdallah
Message du Président
L’épidémie du VIH/sida ne cesse de gagner de plus en plus de terrain en Côte d’Ivoire, classant ce pays parmi les plus infectés du continent africain (environ 3.7% de prévalence). Cela a engendré une hausse considérable de la mortalité, surtout chez les jeunes adultes, menaçant ainsi les équilibres et stabilités socioéconomiques du pays.
S’il est avéré que la pauvreté constitue un facteur favorisant la propagation de la pandémie, il est aussi et surtout unanimement reconnu que l’ignorance chez les populations en matière de VIH/sida, la stigmatisation et la discrimination à l’égard des personnes infectées et affectées par le VIH (PIAVIH) font plus de victimes que le virus lui-même.
Les comportements de discrimination/stigmatisation contrariant gravement toutes les politiques et actions de lutte contre le VIH/sida, s’observent certes à tous les niveaux de la société, mais surtout accentués dans certaines communautés socioculturelles.
Cependant, force est de reconnaître que les réponses à la séroprévalence étaient élaborées sans prendre en compte les spécificités et réalités propres à chaque public cible. Cette situation a contribué à limiter les résultats obtenus sur le terrain. Il s’agit aujourd’hui de s’aligner sur la déclaration de la session extraordinaire de l’assemblée générale des nations Unies sur le VIH/SIDA en juin 2001, qui souligne « le rôle important que peuvent jouer la culture, la famille, les valeurs morales et la religion dans la prévention de l’épidémie et dans les activités de traitements, de soins et d’appui, compte tenu des particularités de chaque pays et de la nécessité de respecter tous les droits de l’homme et les libertés fondamentales.»
Par ailleurs, les violences basées sur le genre concernant les femmes et les hommes, sont à l’origine d’importants problèmes de santé, de droits humains et de développement. Elles sont souvent cause de décès et d’incapacité aussi fréquente que le cancer et provoquent plus de troubles de la santé que les accidents et le paludisme réunis.
Ces violences sont perpétrées sous un silence coupable entretenu par la société, dans son entièreté, qui ferme les yeux sur ses manifestations les plus atroces. Malgré les lois et les poursuites judiciaires, ces actes de violences sont le lot quotidien de certaines populations. Elles servent de moyens pour maintenir la pression des forts dans leur position sociale privilégiée au détriment des « sans voix » que sont nos filles et nos femmes.
Ces différentes situations évoquées ci-dessus participent de la dégradation de la situation des enfants. En effet, le VIH/sida représente la première cause de mortalité de l’adulte dans notre pays où l’on compte aujourd’hui près 700.000 enfants orphelins du fait du sida. Ces enfants, souvent traumatisés par la maladie et le décès de leurs ascendants, sont confiés à certains parents. Mais force est de reconnaître que leur insertion dans ces nouvelles familles n’est pas toujours facile du fait de la stigmatisation dont ils sont victimes ou de la précarité financière dans laquelle vit déjà leurs familles d’accueil. Aussi la crise sociopolitique et économique que traverse le pays ne fait qu’exacerber cette situation. Ainsi, certains enfants ont-ils vu leur scolarité interrompue pour toujours et d’autres sont obligés de se livrer à de activités informelles et souvent dangereuses pour subvenir à leur besoins. En outre, ils vivent le plus souvent dans un environnement qui ne leur favorise pas une croissance morale et psychosociale harmonieuse.
Soucieuse d’un monde harmonieux où chaque personne participe au développement humain et fidèle aux principes de foi, solidarité pour un développement humain durable, la FONDATION DJIGUI LA GRANDE ESPERANCE a vu le jour afin d’apporter sa contribution au bonheur et au bien-être des populations.